Le Vieux-Lille, de 1870 à nos jours

Porte de Gand (1888)
[before-after width= »1024px » offset= »0.5″ overlay_opacity= »0.2″ label_one= »1888″ label_two= »2015″]44184_____5-1 FINALporte de gand[/before-after] Lille : Porte de Gand, construite en 1621, restaurée en 1852. (1888). ©Bibliothèque municipale de Lille. Cote : 44184, planche 5
[read more= »En savoir plus » less= »Cacher »] Anciennement « Porte de la Madeleine », la Porte de Gand, construite entre 1617 et 1621 par Pierre Raoul et Jean le Mestre lors de l’extension de la ville, est un autre vestige qui témoigne de l’influence architecturale espagnole. Elle laissait encore passer le tramway jusque 1963, c’est pourquoi l’on fit creuser les deux passages latéraux. Classée monument historique en 1929, elle abrite aujourd’hui un restaurant gastronomique. [/read]


Maison de Gilles de le Boe (1870)
[before-after width= »1024px » offset= »0.5″ overlay_opacity= »0.2″ label_one= »1870″ label_two= »2015″]lille maison gilles de le boeLille gilles de le boe[/before-after] Alphonse le Blondel, Maison de Gilles de le Boe construite en 1636, et située à l’angle du Quai de la Basse Deûle et de la Place Saint Martin. (1870). ©Bibliothèque Municipale de Lille. Cote : alb E2, 22
[read more= »En savoir plus » less= »Cacher »] La maison de Gilles de le Boë, épicier en gros, est construite dans le style maniériste flamand en 1636 le long de l’ancien port (L’avenue du Peuple Belge suit le tracé de la Basse-Deûle, comblée en 1930). Autrefois nommé Place Saint-Martin, l’endroit est renommé Place Louise-de-Bettignies en 1934 pour rendre hommage à l’agent secret française qui dirigea un vaste réseau de renseignements pour le compte de l’armée britannique lors de la première guerre mondiale. Classée Monument historique en 1933, cette maison était longtemps occupée par l’estaminet « Au bon Bouillon ». [/read]


Façade du Moulin Saint-Pierre (1911)
[before-after width= »800px » viewer_position= »left » offset= »0.5″ overlay_opacity= »0.2″ label_one= »1911″ label_two= »2015″]po069_008-2-1 FINAL BISrue du marché 1BD[/before-after] Émile Dubuisson, Lille: Moulin saint Pierre: façade, rue de la Monnaie. (1911). ©Bibliothèque Municipale de Lille. Cote : port. 69, 21
[read more= »En savoir plus » less= »Cacher »] Il ne reste aujourd’hui que ce petit pan de mur de ce qui fut un grand Moulin à eau. Perpendiculaire à la rue de la Monnaie, ici dans le sens de la photographie, s’étendait en effet le canal Saint-Pierre, recouvert puis asséché en 1936. Datant du XIème siècle ce moulin vit sa façade reconstruite en 1649 suite à un grand incendie, c’est aussi la date qu’on peut lire sur le fronton de la porte encore aujourd’hui. Le reste du bâtiment fut détruit en 1913. J’ai choisi cette photographie pour donner à voir les multiples affiches qui ornaient les rues à cette époque, ainsi que l’énorme contraste visuel crée par l’ouverture des lieux vers l’îlot Comtesse. [/read]


Rue de la Monnaie, l’Hospice Comtesse (1910)
[before-after width= »512px » viewer_position= »left » offset= »0.5″ overlay_opacity= »0.2″ label_one= »1910″ label_two= »2015″]po069_024__-1 FINALrue de la monnaie 2[/before-after] Émile Dubuisson, Lille: Rue de la Monnaie: Hospice Comtesse et Moulin Saint-Pierre. (1910). ©Bibliothèque Municipale de Lille. Cote : port. 69, 24
[read more= »En savoir plus » less= »Cacher »] Alors appelée rue Saint-Pierre, c’était la voie principale du Castrum fortifié au XIème siècle. La rue de la Monnaie prend son nom actuel en 1685 avec la construction de l’Hôtel de la Monnaie par Louis XIV. L’Hospice Comtesse fut édifié dès 1236 par Jeanne de Constantinople, Comtesse de Flandres pour soigner les indigents. Le bâtiment a été ravagé par les flammes en 1649 et reconstruit dans le style que nous pouvons encore admirer aujourd’hui. De nos jours il abrite le Musée de l’Hospice Comtesse et les magnifiques expositions qu’il abrite. Sur la photographie de 1910 on remarque encore dans le fond l’imposante bâtisse du Moulin Saint-Pierre, détruit trois ans plus tard. [/read]


Canal de Roubaix (fin 19ème siècle)
[before-after width= »512px » viewer_position= »left » offset= »0.5″ overlay_opacity= »0.2″ label_one= »fin 19 ème » label_two= »2015″]lef0013pag079pho079-1 FINALplace gilleson[/before-after] Lille: Le canal de Roubaix, vue prise du pont. (fin 19ème siècle). ©Bibliothèque Municipale de Lille. Cote : Fonds Lefebvre, 13, 79
[read more= »En savoir plus » less= »Cacher »] Cette photographie, que l’on peut surement attribuer à Le Blondel, symbolise bien les métamorphoses de Lille, ancienne ville d’eau aux multiples canaux qui furent depuis quasi tous comblés. Difficile de retrouver l’endroit exact d’où fut prise cette image s’il n’y avait pas ce large bâtiment à gauche pour nous mener sur la piste du pont disparu. La photographie date surement des années 1860-1870, à cette époque la construction de la Cathédrale Notre Dame de la Treille n’est qu’embryonnaire. Le chantier, commencé en 1854 aurait pu être visible, mais les maisons de la cour Gilson ici à droite ne seront détruites qu’en 1935 juste avant l’édification de la nef de l’édifice. Aujourd’hui le canal est comblé et le lieu dorénavant appelé Place Gilleson. [/read]


La Grand’ Place de Lille et alentours, de 1854 à nos jours

Grand’Place, la Vieille Bourse (1869)

[before-after width= »1024px » offset= »0.5″ overlay_opacity= »0.2″ label_one= »1869″ label_two= »2015″]AlbE02___19-1 FINALgrand place vieille bourse[/before-after]Alphonse Le Blondel, Lille : La bourse vue avant l’établissement des tramways. (1869). ©Bibliothèque municipale de Lille. Cote : carton 8, 6
[read more= »En savoir plus » less= »Cacher »] La Vieille Bourse, construite entre 1652 et 1653 par Julien Destrée, a fait l’objet d’une restauration minutieuse. Son architecture est typique de l’époque, lorsque Lille était encore sous domination espagnole. Sur cette photographie d’Alphonse Le Blondel en 1869 on distingue encore l’ancien Théâtre municipal (tout à droite de l’image), lequel, ravagé par les flammes en 1903, a été rasé et remplacé par l’Opéra construit entre 1907 et 1913. L’imposant beffroi de la Chambre de Commerce et d’Industrie en arrière plan n’est pas visible, et pour cause, la CCI fut construite entre 1910 et 1921. [/read]


Cour de la Vieille Bourse (1888)
[before-after width= »512px » viewer_position= »left » offset= »0.5″ overlay_opacity= »0.2″ label_one= »1888″ label_two= »2015″]44184____20-1 FINALvieille bourse interieur[/before-after] Bourse de Lille: Vue des façades vers cour. (1888). ©Bibliothèque Municipale de Lille. Cote : 44184, planche 20
[read more= »En savoir plus » less= »Cacher »] Les bouquinistes présentent régulièrement leurs étals fournis dans la cour de la Vieille Bourse, on y danse aussi le tango en soirée avec l’association « sous les marronniers ». En 1888 néanmoins, l’ambiance y est plus solennelle avec la fière statue de Napoléon 1er, œuvre d’Henri Lemaire posée en 1853, transférée depuis aux Palais des Beaux-Arts. Sur la photographie récente on aperçoit  le beffroi de la Chambre de Commerce et d’Industrie, ou « nouvelle bourse ». [/read]


Grand’Place, Fêtes de Notre Dame de la Treille (1854)
[before-after width= »600px » viewer_position= »left » offset= »0.5″ overlay_opacity= »0.2″ label_one= »1854″ label_two= »2015″]lef0012pag083pho088(1)-1fete de la treille[/before-after] Alphonse Le Blondel, Lille: La Grande Place en 1854: Fêtes de Notre Dame de la Treille. (1854). ©Bibliothèque Municipale de Lille. Cote : Fonds Lefebvre 12, 83
[read more= »En savoir plus » less= »Cacher »] Bien qu’il fut difficile de reproduire le cadrage d’Alphonse Le Blondel, j’ai voulu travailler à partir de cette magnifique image, une des plus vieille du fonds de la Bibliothèque Municipale (plus de 160 ans). La procession annuelle en l’honneur de Notre dame de la Treille est une tradition lilloise depuis 1269. Nous sommes ici au début du Second Empire et les fêtes religieuses sont à nouveau autorisées après avoir été proscrites lors de la Révolution. Beaucoup de choses ont changé depuis, notamment l’apparition ici à gauche du bâtiment de la Voix du Nord (anciennement Grand Écho du Nord) construit en 1936, et au fond la disparition de l’imposant hôtel de ville et de son beffroi, détruits par un incendie en 1916. [/read]


Façades, Place du Théâtre (1910)
[before-after width= »1024px » offset= »0.5″ overlay_opacity= »0.2″ label_one= »1910″ label_two= »2015″]po069_001-2-1 FINALVieille bourse façade 1[/before-after] Émile Dubuisson, Lille : Place du Théâtre. (1910). ©Bibliothèque municipale de Lille. Cote : portefeuille 69, 1
[read more= »En savoir plus » less= »Cacher »] Autrement appelées Rang de Beauregard, ces façades ont été érigées entre 1685 et 1687 par Simon Vollant sur les plans de Julien Destrée et basés sur le modèle de la Vieille Bourse qu’elles jouxtent. Minutieusement restaurés, ces bâtiments donnant sur l’actuelle Place du Théâtre montrent des vitrines moins fournies qu’en 1910. Aujourd’hui, de vastes terrasses ont été installées sur la place pour accueillir les clients des restaurants et des cafés. Incontournables des visites touristiques de Lille, une dizaine de boulets de canons sont plantés dans la façade, ils y ont été figés par les propriétaires pour commémorer la résistance des habitants lors du siège de Lille de 1792 par les forces autrichiennes et prussiennes. [/read]


Entrée du Marché Saint-Nicolas (1870/1879)
[before-after width= »1024px » offset= »0.5″ overlay_opacity= »0.2″ label_one= »ca. 1870″ label_two= »2015″]AlbE03___30-1 FINALmarché saint nicolas test[/before-after] Alphonse Le Blondel, Lille : Marché Saint-Nicolas. (1870-1878). ©Bibliothèque municipale de Lille. Cote : alb E3, 30
[read more= »En savoir plus » less= »Cacher »] Aménagé en 1826 derrière la Grand’Garde, le marché Saint-Nicolas était réservé aux bouchers de la ville. Fermé depuis le début du XXème siècle, le marché est aujourd’hui occupé par le Théâtre du Nord depuis 1989. Depuis la Rue Saint-Nicolas, seule la structure métallique nous rappelle l’origine des lieux, c’est aujourd’hui l’espace de déchargement du matériel pour le Théâtre et l’entrée des artistes. [/read]