Le centre-ville de Lille, de 1870 à nos jours
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[read more= »En savoir plus » less= »Cacher »] La longue histoire de l’Hôtel du Lombard commence en 1628 lorsqu’un Mont-de-piété (établissement de prêt sur gage) y est installé. Le bâtiment appartiendra aux Hospices de Lille puis servira de dépôt aux Archives départementales du Nord en 1803 avant leur déménagement suite à l’installation d’une école de Chimie en 1822. A l’époque de la photographie, l’école occupe toujours les lieux : c’est l’École des Arts Industriels et des Mines. En 1893 le bâtiment renferme le Musée industriel, agricole et colonial de Lille. Aujourd’hui, et depuis 2013, 29 logements sociaux y ont été aménagés. [/read]
Rue de Paris (1920)
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[read more= »En savoir plus » less= »Cacher »] Rapidement déclarée ville ouverte et peu défendue en octobre 1914, Lille fut occupée par les Allemands lors de la première Guerre mondiale. En grande partie détruite par les bombardements successifs, la ville lancera un programme de reconstruction à partir de 1920-1921. Ouvert au concours, le réaménagement de Lille fut remporté par Émile Dubuisson, architecte et Directeur des Beaux-arts de Lille, auteur de certaines photographies présentées ici. Sur le montage, seul le bout du clocher de l’Église Saint-Maurice est reconnaissable. [/read]
Porte de Roubaix (1888)
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[read more= »En savoir plus » less= »Cacher »] Anciennement Porte Reneau puis Porte Saint-Maurice (du faubourg du même nom, lequel n’était pas encore compris dans les frontières de Lille), la Porte de Roubaix fut inaugurée en 1625. Comme pour la Porte de Gand, les deux arches latérales ont été percées en 1875 pour faciliter le trafic des premières voitures et du tramway. Elle fut rénovée à l’occasion de Lille 2004, Capitale Européenne de la Culture et s’ouvre aujourd’hui sur le Parc Henri Matisse situé aux abords des gares Lille-Flandres et Lille-Europe. [/read]
Préfecture (fin 19ème siècle)
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[read more= »En savoir plus » less= »Cacher »] La construction de l’imposante Préfecture de Lille se termine officiellement en 1874 mais s’étale jusqu’en 1905 pour effectuer des modifications et de nouveaux aménagements. Elle fait face au tout aussi monumental Palais des Beaux-Arts sur la Place de la République (appelée Place Napoléon III jusqu’en 1870). La place est alors située au entre de la ville nouvellement élargie et s’entoure rapidement de nombreux immeubles bourgeois. Avec l’arrivée du métro on y a creusé un amphithéâtre en 1983, plus communément appelé « le cratère » par de nombreux lillois. [/read]
Fontaine Vallon (1872-1878)
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[read more= »En savoir plus » less= »Cacher »] Érigé en 1869 en l’honneur du Préfet Vallon qui dirigea l’agrandissement de Lille avec l’annexion des communes de Wazemmes, Esquermes, Moulins et Fives, le monument fut définitivement détruit en 1963. Le bronze fut volé en 1918 par les allemands, jamais retrouvé il fut donc remplacé avant d’être fondu sous le régime de Vichy. Difficile de cadrer cet endroit comme il le fut 140 ans plus tôt tant les changements sont importants. L’endroit fait le coin entre les rues Gautier de Châtillon et Nicolas Leblanc. [/read]
Halles centrales (1870-1878)
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[read more= »En savoir plus » less= »Cacher »] Ouvertes en 1858 puis fermées en 1976, pendant de nombreuses années les Halles centrales n’ont plus l’utilisation qu’elles avaient d’antan, le lieu étant peu à peu déserté à partir de 1972. L’ensemble du commerce alimentaire lillois y était regroupé: viande, crémerie, boissons, fruits et légumes. Le pavillon a peu ou prou retrouvé sa vocation initiale, puisqu’un supermarché y a ouvert en 1983. A l’époque de la photographie du Blondel, le clocher de l’église du Sacré-Coeur n’est pas visible (elle fut construite en 1875, et le clocher – en béton armé – achevé en 1928). Ce qui nous permet de dater vraisemblablement la photographie d’avant 1875. [/read]